samedi 5 mai 2012

Oprah : Un modèle ou une prêtresse ?

Je l'ai toujours identifiée comme mon modèle.  Mais aujourd'hui, je me questionne... qu'est-ce que c'est au juste un modèle? Un modèle peut poser devant un artiste-peintre qui souhaite être inspiré lors de la création d'une œuvre. Il sert aussi au petit garçon qui souhaite faire un modèle réduit d'une voiture de collection ou encore à l'architecte qui veut présenter une maquette, un plan-relief d'une maison à des futurs propriétaires. Le modèle a de multiples fonctions, entre autre,  le rôle d'inspiration, de pièce de collection et de prototype.

Dans mon cas, j'ai eu le privilège de rencontrer Oprah Winfrey, la personne que je nommais "mon modèle",  le 16 avril dernier à Toronto. Pour moi, cette expérience de vie est devenue l'opposé du processus de l'artiste-peintre, c'est-à-dire que mon modèle sortait directement de la toile que j'avais créée et exposée dans ma galerie virtuelle en visualisation. Ça ne ressemblait guerre à une version réduite, comme le modèle de la voiture de collection, au contraire, je me retrouvais au côté d'un modèle monumental! J'étais loin de voir une petite maquette de son studio. Nous étions au Metro Convention Center et 9000 personnes occupaient la place. Elle avait une scène gigantesque, des dizaines de caméras, plusieurs écrans géants, l'architecte aurait nommé ce lieu de "maquette à échelle phénoménalement agrandie". Un réel terrain de jeu pour moi qui est inspirée par cette grande prêtresse!

Oprah a été baptisée " La reine de la télévision"  et "La déesse afro-américaine du 20ième siècle", et moi, je la vois maintenant comme une prêtresse.  Avant de vous expliquer le pourquoi de cette appellation, permettez-moi de vous parlez du rôle qu’occupaient les prêtresses lors des balbutiements des jeux Olympiques en Grèce. Selon mes sources (Wikipedia consulté en cette journée du 5 mai 2012), la flamme était allumée au cours d'une cérémonie par des femmes vêtues de tuniques similaires à celles portées par les Grecs de l'Antiquité
( époque où les divinités principales étaient « olympiennes »). La cérémonie se déroulait à Olympie, en Grèce. La flamme sacrée était communiquée à une torche qui était portée vers la ville organisatrice des jeux et la grande prêtresse remettait elle-même le flambeau au premier relayeur.

Vous vous demandez quel est le fil conducteur? Où je vais avec cette histoire? Hé bien, dans l’avion, lors du voyage du retour le 16 avril en fin de journée, je rêvassais après cette rencontre de pur bonheur. Sur l’écran de mes yeux clos, j’ai vu une image claire de moi portant un flambeau dans les mains, allumant ma flamme à celle d'Oprah, un sourire radieux au visage me retournant sur les talons et ouvrant le chemin!  Les yeux pleins d’eau, j’ai partagé avec beaucoup d'émotions à mon amie Catherine ce que je venais de recevoir comme image. Je comprenais que la grande dame du talk show, la grande prêtresse de mes jeux olympiques, venait de me donner sa bénédiction, d'allumer ma flamme.  Alors, je marche fièrement, en portant bien haut ma lumière, sur ce chemin de la «Oprah du Québec»... Mais, s’il vous plaît, appelez-moi Geneviève Young!

Si j'ai choisi de redéfinir Oprah en une prêtresse, c'est surtout parce que je me questionne beaucoup sur notre besoin vital d'imiter un modèle, de marcher dans ses pas. Je me demande si c'est vraiment ce que nous sommes? Des réductions, des reproductions infiniment petites de ces personnes grandioses? Je ne crois pas! Suite à cette expérience de vie, j'ai l'impression que nous recherchons davantage, à travers ces personnages, un état de grâce,  cet état qui nous confirme qu'on a tout pour réussir et qui, par le fait même,  allume notre flamme intérieure.

Cette personne qu'on pense être notre modèle, nous fait miroiter, refléter les mêmes attributs que nous portons et que nous souhaitons extérioriser. Elle devient une contemplation, tout comme la pièce de collection l'est pour l'enfant qui rêve aux possibilités d'obtenir cette voiture dans son garage lorsqu'il sera adulte.   Nous contemplons, admirons, zieutons les reflets miroités qui font résonnance avec ce qui est à l'intérieur de nous et qui tentent de se manifester au grand jour. 

Alors, ces grandes personnes, au lieu de les prénommer nos modèles, appelons-les nos prêtresses ! Elles portent le flambeau et nous offrent un état de grâce... Grâce à elles, il nous est possible de voir, d'entendre et de reconnaître ce que nous portons, il suffit maintenant de se bénir, de s'honorer, de passer à l'action et de le manifester vers l'extérieur!

Allez chers amis! Bénissez cette merveilleuse personne que vous êtes, en reconnaissant cette lumière de la divinité, de la prêtresse que vous portez. Portez votre flambeau très haut, coiffez-vous d'une couronne irradiant votre lumière, comme la statue de la liberté,  et ouvrez le chemin... Le chemin de votre vie, de votre liberté, de vos jeux olympiques!

Vous me voyez avec le veston jaune à droite et Oprah a la robe rouge.
On venait tout juste de se parler et de se tenir les mains
(j'ai toujours le veston jaune).
Le "Body Guard" qui tente de la conduire vers la scène.
Je suis avec elle pour une deuxième fois, vous voyez mon sourire à droite. 
Ma copine n'a pas réussi à nous prendre en photo lorsque je la prenais dans mes bras!
Cette photo est dans mon coeur à jamais ♥ 

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